..... dans le bonne humeur." La construction du Trou d'Cheu va reprendre. 

La mauvaise nouvelle, c'est que la dernière partie rebâtie est de nouveau à terre.

La conjonction de vents très forts et de houles consécutives a fragilisé l'ensemble des pierres. 

L'arrivée tardive d'un gabion (qui n'a pu être installé) en a été une des conséquences. Mea Culpa!

Pour la saison 2021, la priorité sera l'installation du gabion sur la partie gauche terminale du mur. Ainsi,

nous pourrons travailler sur deux extrémités à la fois. Si....les renforts répondent à l'appel!

 

Les dates prévues:

 

- Lundi 24 à 9h00,

- Mardi 25 à 9h30,

- Mercredi 26 à 10h00,

- Jeudi 27 à 10h30,

- Vendredi 28 à 11h30,

- Samedi 29 à 13h00.

La météo, peu clémente en ce moment, sera le facteur déterminant à surveiller.

Nous comptons sur vous.

                                                                                                                                                                                                      J.L.G.

 

 

 

 Cet écriteau en bois qui vous a fait chercher dans le village, date de 1952. Après l'abandon du hangar à sel du Vieux Port, il fallait trouver un lieu

de stockage. La famille Caillaud/Penaud a entrepris de le déplacer rue du Printemps sur une terre leur appartenant. 

 

Un territoire isolé et difficile d’accès
 
Le territoire des Portes-en-Ré reste longtemps un îlot isolé. Jusqu’au 15e siècle, Ré est un archipel composé de 4 îles. Enfin relié à l’ancienne île d’Ars au 15e siècle par un simple cordon dunaire, il demeure difficile d’accès. Ce territoire est érigé en paroisse en 1548. Le bourg dépend alors du prieuré Saint-Etienne d’Ars. Sa position géographique à l’entrée du Fier d’Ars qui est alors une mer intérieure explique l’origine de son nom et son isolement jusqu’à la fin du 19e siècle. Les archives consultées par Pierre Tardy révèlent qu’en juillet 1812, « les affûts d’artillerie qu’on envoyait aux Portes n’ont pu passer dans le chemin qui conduit à La Rivière. On a été obligé de décharger les voitures » (Bulletin municipal n°4, 31 décembre 1984). La mer reste la principale voie de communication entre Les Portes et les autres îles ou villages du continent. Les seuls accès au territoire étaient les plages au nord et à l’est (entre Gros Jonc et le Bûcheron) ou les chenaux au sud.
Exploitation des marais salants
 
Au début du 16e siècle, le développement des marais salants autour du Fier attire de nouvelles familles. On peut noter le rôle important de deux notables fortunés, Jehan Conan, propriétaire du Roc, et Jehan Mervaud, qui en créant des salines à proximité du bourg vont le protéger des submersions. C’est au 17e siècle que ces prises atteignent leur plein essor. Afin que les bateaux qui remontent les chenaux puissent accoster et effectuer leur chargement de sel, les habitants construisent des appontements et des charges. La création d’un havre abrité était devenue indispensable pour l’embarquement du sel et du vin à proximité des lieux de production et du village.
Le « Vieux Port de la paroisse », tel qu’il est mentionné dans les archives du 17e siècle, est certainement un des plus anciens lieux de chargement du sel. Il est situé au fond d’un méandre du chenal qui alimente une partie des marais du Fier d’Ars. Ce petit port permettait le chargement du sel et du vin, deux principales sources de revenus des habitants, mais aussi le débarquement des vivres que les habitants ne pouvaient pas produire sur place. Il était formé de matériaux de délestage maintenus par des pieux fichés dans le bri. Ce port était relié au village des Portes par un chemin en terre.
Envasement du chenal et premiers aménagements
Progressivement, le colmatage naturel du chenal favorisé par des endiguements de « sartières » (lais de mer) et l’aménagement d’ « abots » (réservoirs à anguilles et coquillages), réalisés par la main de l’Homme, entrainent l’envasement du chenal. Parallèlement, seuls les levées et les ouvrages assurant le bon fonctionnement du réseau hydraulique (couis et écluses) sont entretenus par la municipalité. Au fil des siècles, la navigabilité dans le chenal est réduite si bien qu’au début du 19e siècle seuls les bateaux de petit tonnage peuvent encore y caboter. 
Au début du 19e siècle, la situation du Vieux Port est devenue critique, en raison d’un mauvais entretien qui le rend impraticable en hiver. Des travaux commencent à être envisagés en 1828 par le négociant Jean-Baptiste Bernard qui, pour financer le projet, demande à percevoir sur chaque bateau qui accostera dans le port 50 centimes par tonneau. Le droit de péage est refusé par le préfet mais l’aménagement d’une charge est autorisé. La même année, un autre négociant, Laurent Houin, propriétaire de la Demeure du Roc, est autorisé à édifier une seconde charge à proximité. Ces travaux permettent d’introduire l’idée de la construction d’un port à cet endroit.
 
Les travaux du port
En 1851, la commune vote une imposition de 3000 francs sur deux ans afin de réaliser des travaux, comprenant le dévasement du chenal, la construction d’une charge solide, d’une écluse de chasse et d’un pont. Les travaux débutent en 1853 et les derniers aménagements sont réalisés en 1860. L’ancienne charge aménagée au nord du chenal est remplacée par un quai plus solide avec une cale de descente. Pour la construction des quais et de la cale, une partie des pierres de la redoute des Portes sont réutilisées. La porte de l’écluse sous le pont était fermée à marée haute afin de maintenir une réserve d’eau. A marée basse, on ouvrait la porte pour libérer l’eau accumulée et chasser les vases entassées dans le port et le chenal.
 
                                                                                                                                                                                 Pas de mécanisation, sueur et muscles...
 
Construction des hangars à sel
Le sel est indispensable tant à la grande pêche, à bord des navires pour conserver la morue, qu'à terre pour la salaison des produits de la petite pêche destinés à la consommation.
Le sel est aussi un produit très réglementé et sa circulation est régie par un certain nombre de lois, de décrets et de circulaires définis par les services des Douanes.
Jusqu’au 19e siècle, seuls les propriétaires de marais peuvent vendre la production de sel. Ainsi, les sauniers, qui ne sont pas propriétaires, ne peuvent disposer de leur récolte et doivent attendre la vente du sel pour pouvoir être payés. Cela pouvait durer longtemps, parfois plus de 10 ans. Les sels récoltés dans les marais de Mme Fournier de La Rochelle ont attendu 7 ans sur les bosses des marais aux Portes avant d’être vendus en 1902 ! A cette époque, les sels sont stockés sur les bosses des marais, protégés par des végétaux, paille ou roseaux. Puis au 20e siècle, les sauniers peuvent s’organiser pour commercialiser eux-mêmes leur production. Ils construisent d’importants hangars à sel où ils peuvent stocker à l’abri leurs récoltes communes. 
En 1914, deux hangars à sel sont construits sur le Vieux port pour stocker le sel récolté dans les marais avoisinants. Ces magasins étaient de vastes hangars rectangulaires construits en bois couverts de goudron pour les rendre résistants à l’humidité et au sel.  Les deux hangars sont établis à la perpendiculaire. Nous sommes dans celui qui ouvrait sur le quai par un large portail. Il en existait plusieurs sur l’île, à La Couarde, à Ars, à Saint-Clément-des-Baleines. Ce dernier est démoli en 1986.
Dans les hangars de l’île de Ré n’étaient entreposés que les sels produits sur place. Certaines années, le hangar à sel du Vieux Port a contenu plus de 2 000 tonnes de sel. Le sel était ensuite destiné à rejoindre le port de La Rochelle ou partait directement sur des navires de commerce et de « grande pêche » (pêche à la morue, la baleine, le cachalot, etc dans les mers lointaines).
 
                                                                                                                                             Quelques rares "anciens" se reconnaîtront.Ou bien leurs enfants...
 
A cette époque, l’activité du port est à son apogée et l’activité profite des progrès industriels. Le sel est désormais transporté à bord de charrettes et plus dans des basses attachées au dos des ânes ou criquets. Un pont-bascule muni d’une cabine-abri est aménagé en 1936 le long du quai afin de permettre la pesée des charrettes chargées de sel. Le sel est ensuite transporté jusqu’à la raffinerie d’Ars.
Désaffection du Vieux-Port
Après la Seconde Guerre mondiale, des aménagements routiers sont réalisés pour faciliter l’accès au site. Cependant, le chenal continue de se colmater, les salines sont abandonnées et en 1950 le port n’est plus fréquenté que par des petits bateaux de pêcheurs. Un des hangars à sel est alors détruit, l’autre est converti en atelier de charpente navale. La dernière mention de chargement de sel est répertoriée le 9 avril 1952. La mise en service des bacs permet de sortir le village des Portes de son isolement. Le réseau routier amélioré facilite les liaisons avec le continent, la voie maritime est ainsi délaissée.
Un engagement en faveur de la protection du patrimoine naturel
En 1964, la municipalité décide la fermeture des chenaux par des digues bétonnées équipées d’écluses, ce qui entraine l’accélération du colmatage. La fréquentation touristique croissante après 1960 conduit à des travaux d’amélioration du site, comprenant notamment la Réserve Naturelle de Lileau des Niges dont nous avons fêté les 40 ans en 2020.
 
                                                                                                                                    Rare cliché où apparaît une automobile
 
 
 
En 1993, une première Maison de la Nature est installée à Saint-Clément-des-Baleines dans l’ancienne école primaire. Lorsque la mairie lance le projet de logements sociaux dans l’ancienne école, un nouveau bâtiment doit être trouvé pour abriter la Maison de la Nature. Plusieurs projets sont proposés. Un édifice entièrement neuf est présenté à La Couarde-sur-mer, à l’emplacement de l’actuelle base nautique du Goisil. Ce projet extrêmement moderne, offrant une structure en grande partie enterrée, ne verra finalement pas le jour. Finalement, en 1997, le Conservatoire de l’Espace Littoral achète une partie de l’ancien hangar à sel du Vieux Port reconverti en atelier de chantier naval en vue d’y installer la Maison de la Nature. Les travaux sont réalisés en 2000 par l’architecte Hubert Bonin, ils ont permis de restaurer le dernier hangar à sel de l’île.
En 2013, une nouvelle muséographie (Maison du Fier) est proposée au public grâce au soutien de la Communauté de Communes de l’île de Ré, du Conservatoire du Littoral, du Conseil Général de Charente-Maritime, de la Région Poitou-Charentes et de l’Europe (programme FEDER) ainsi que de la fondation EDF. 
Le Vieux Port a aujourd’hui perdu sa fonction, mais le chenal et l’écluse sont régulièrement entretenus par la municipalité des Portes-en-Ré et la Communauté de Communes de l’Ile de Ré faisant de ce site un lieu exceptionnel pour la découverte du patrimoine naturel et bâti. 
 

La maison du fier Lieu de stockage… espace muséographique.

Agathe Aoustin, Chargée de mission Inventaire
20 septembre 2020
Journées du Patrimoine
 

 
 
SOURCES :
FRUCHARD (Michel) Les Portes et le ressac du temps, autoportrait d’un village rétais, Editions Cheminements, 2005.
ROQUES (Hervé), Dictionnaire de l’île de Ré, Editions Sud-Ouest, mai 2008.
Inventaire topographique de l’île de Ré, Imprimerie Nationale, 1979
TARDY (Pierre), Le « Vieux Port » des Portes, Bulletin municipal n°4, 31 décembre 1984.                                                       J-L.G. 04/21

Eh, oui ! Votre serviteur est de retour.

Le patrimoine familial (deux enfants et une petite-fille) a pris le dessus sur le patrimoine portingalais.

Le bonheur d'un Grand-Papa, c'est 1m10 et 16 kgs, une frimousse, des rires et sourires, l'espièglerie...

Alors, pierres, payasages, ruelles, puits,... vous ne faites pas le poids !

Et puis en ces temps de restrictions, il fait bon visiter notre France. 

Voilà, vous savez tout...ou presque !

 

L'Île a souffert, souffre encore avec ces gros coups de vent qui se suivent.

 
Noms pour le groupe : France / Espagne / Portugal / Belgique 
  • Alex
  • Barbara
  • Clement
  • Dora
  • Ernest
  • Filomena
  • Gaetan
  • Hortense
  • Ignacio
  • Justine
  • Karim
  • Lola
  • Mathieu
  • Nadia
  • Octave
  • Paula
  • Rodrigo
  • Sofia
  • Tristan
  • Viviane
  • Walter

 

Pour qui observe le littoral entre Gros-Jonc et Pointe du Fier, les deux dernières tempêtes ont érodé la côte. Il y a eu pire. Cependant fin février/début mars les coefficients monteront à 106. La vigilance sera de mise.

Le Trou d'Cheu a subi, dès l'automne, les assauts de la mer (Nord, Nord)-Ouest). Bien sûr que, avec des gabions, le mur aurait résisté. Mais qu'est-ce qui résiste à la mer ??? Les gabions étaient en commande... Mauvais timming.

 

                                                                                    Nul n'est sans défaut en ce monde, et encore moins celui qui pense être parfait. 

                                                                                            Citation de Edme de La Taille de Gaubertin ; Les pensées et réflexions (1775) 

 

                                                                                                                                                                       J-L.G. 02/21

 

 

 

 

 

 

 

 

2020, n'en parlons plus !

Qu'en sera-t'il en 2021 ???

En cette fin d'année l'A4p vous offre ses voeux les plus cordiaux. Que vos souhaits les plus chers se réalisent.

Il semblerait que l'unanimité se fasse autour d'un seul souhait: "En finir avec cette saloperie". Et encore, nous restons déçants sur le terme employé !

Nous nous reverrons bientôt, après des Fêtes que nous espérons tous, les plus agréables possibles auprès des êtres qui nous sont chers.

Portez-vous bien, prenez soin de vous.

 

 

                                                                                                                                                                                               J-L.G.

 

 

 

Vous situez mieux, maintenant, la rue où se trouvait la salorge ?

 

 

Un dicton dit qu'une seule ne le fait pas !

Le nom de la rue est: rue ....  .........................                                                                                   

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               J-L.G.